Projet SWEDD+ : la ministre Sandra Ablamba Johnson participe à un panel de lancement de la stratégie régionale de communication sociale

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La ministre, Secrétaire général de la Présidence du Conseil, Sandra Ablamba Johnson, a pris part ce 16 juin 2025 par visioconférence, à un panel de haut niveau sur le lancement officiel de la stratégie régionale de la communication pour un changement social et de comportement (CCSC) du projet SWEDD+ couplé avec le démarrage de la campagne « Ensemble pour Elle ».
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La ministre, Secrétaire général de la Présidence du Conseil, Sandra Ablamba Johnson, a pris part ce 16 juin 2025 par visioconférence, à un panel de haut niveau sur le lancement officiel de la stratégie régionale de la communication pour un changement social et de comportement (CCSC) du projet SWEDD+ couplé avec le démarrage de la campagne « Ensemble pour Elle ».

Initiée par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et SWEED+, cette importante rencontre a vu la participation de plusieurs personnalités ministérielles et parlementaires, notamment du Mali, de la Gambie, du Tchad, du Burkina Faso, de la Mauritanie ainsi que de la directrice du Projet SWEED+ et le Directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds des Nations unies pour la population.

 « Ensemble pour Elle »,c’est le thème retenu pour le lancement de la campagne régionale de communication pour impacter les prises de décisions à l’endroit de la gent féminine.

Dans son intervention, Madame Sandra Johnson, Ministre, Secrétaire générale de la Présidence du Conseil, a d’abord transmis les chaleureuses salutations du Président du Conseil aux éminents organisateurs pour avoir associé le Togo à cet événement.

Elle a insisté sur la double fonction des femmes : leur rôle biologique dans la reproduction, certes, mais surtout leur fonction sociale et économique dans l’éducation des enfants et dans les secteurs productifs en tant que principales actrices de développement dans les différents pays.

Cette approche signifie que l’autonomisation féminine n’est plus perçue comme une question isolée ou « féminine », mais bien comme une priorité transversale et intégrée au développement national.

La ministre, Secrétaire général de la Présidence du Conseil, Sandra Ablamba Johnson, a, à cet effet, mis en lumière les actions entreprises au Togo pour améliorer considérablement les conditions de vie des femmes dans une approche inclusive, avec l’adoption des instruments juridiques et normatifs conformément à la vision du Président du Conseil.

La contribution des femmes togolaises justifie ainsi la détermination du gouvernement à les placer au cœur du processus de développement avec la mise en place de plusieurs mécanismes.

Il est ainsi du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) qui a permis à certaines femmes, bénéficiaires au départ d’un crédit de 35.000FCFA, de pouvoir aujourd’hui avoir des crédits de 50 millions de FCFA. Ces initiatives contribuent à ne point douter à leur autonomisation et au développement de l’économie locale et nationale.

L’on peut citer également différentes mesures en faveur des femmes et des jeunes filles vulnérables notamment l’instauration de la communication de proximité menée par les autorités locales pour sensibiliser les communautés sur les pratiques néfastes à l’endroit des femmes et des filles, la prise de la décision abrogeant l’exclusion de l’école des jeunes filles élèves enceintes.

Le gouvernement a également adopté une loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel avec l’opérationnalisation d’un numéro vert pour encourager la dénonciation des abus sexuels et autres violences.

Il a été créé des centres d’écoute, des maisons de justice, des centres de prise en charge holistique des victimes des VBG ainsi que la construction et l’opérationnalisation des maisons de la femme, la mise en place des cellules communautaires de lutte contre les grossesses et les mariages chez les adolescentes.

A cela s’ajoutent des projets à fort impact social à savoir l’extension de la gratuité des frais de scolarité aux cycles secondaires favorisant ainsi un accès équitable à l’éducation à tous les enfants, le renforcement des cantines scolaires mises en place dans des écoles situées dans des zones vulnérables, la mise en place de School AMU et le projet de l’excellence académique, du leadership et de l’employabilité de la fille togolaise (2023-2029).

L’on ne doit pas passer sous silence, la poursuite de la mise en œuvre du programme national de lutte contre les grossesses et les mariages chez les adolescentes et le projet d’appui à l’amélioration de la qualité et de l’équité dans l’éducation de base (PAQEEB).

Pour aller plus loin, le gouvernement a rendu effective l’intégration du genre dans les processus de planification, programmation, budgétisation, suivi et évaluation des activités.

La ministre, Secrétaire général de la Présidence du Conseil, Sandra Ablamba Johnson, s’est félicitée de la stratégie de communication à laquelle notre pays adhère et qui vise à encourager un véritable changement de mentalités et à renforcer la mobilisation communautaire autour des droits et du bien-être des femmes et des filles, en s’appuyant sur des approches culturelles adaptées, participatives et sensibles au genre.

Dans un contexte où les normes sociales et les stéréotypes de genre restent encore des freins à l’épanouissement des femmes, la communication devient un levier stratégique majeur. Le Togo s’est d’ores et déjà engagé à évaluer régulièrement les résultats de cette stratégie pour en garantir la pertinence et l’efficacité.

« Le Togo pour sa part ne ménagera aucun effort pour une mise en œuvre réussie de cette stratégie. Aussi, le Gouvernement fait-il sienne la Campagne « Ensemble pour Elle » qu’il mènera activement et efficacement au niveau national avec une approche participative et inclusive » a-t-elle assuré.

Elle a réitéré sa gratitude à la Banque mondiale et à l’UNFPA pour leur soutien technique et financier constant à l’autonomisation des femmes et à la promotion du dividende démographique en particulier dans la mise en œuvre du Projet SWEDD+.

Cette intervention de la ministre Sandra Ablamba Johnson traduit la volonté manifeste du Togo de faire du projet SWEDD+ une réussite nationale, en misant sur une synergie des actions et la mobilisation de tous les acteurs.

Il est à noter que le Projet Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD+) est une initiative innovante lancée en novembre 2015 pour réduire les inégalités de genre dans l’Afrique subsaharienne, accélérer la transition démographique et engranger le dividende démographique et promouvoir l’autonomisation de la femme.

Le programme qui vise surtout à améliorer l’accès des femmes et des filles aux services de santé reproductive, maternelle et infantile, s’étend aujourd’hui au-delà du Sahel et soutient douze pays d’Afrique subsaharienne de l’Ouest et du Centre notamment Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo.

Plusieurs actions ont été initiées dans notre pays avec de l’appui du Projet SWEDD+. L’on peut citer entre autres la mise à disposition d’échographies mobiles dans le cadre du programme e-santé en vue de renforcer les capacités techniques et humaines des formations sanitaires périphériques dans les cinq régions du Togo pour une meilleure prise en charge des femmes enceintes.

Il est également prévu dans le cadre de SWEDD+, la distribution de plus de plus de 50 000 kits scolaires au profit des filles du primaire et du secondaire dans les localités vulnérables sans oublier le programme “Écoles de la seconde chance” qui offre la possibilité à plus de 1000 adolescentes et jeunes filles scolarisées pour une formation pratique en apprentissage suivi de leur installation professionnelle. Des groupements de jeunes filles et de femmes productrices agricoles, transformatrices ou commerçantes pourront également bénéficier octroi de crédits sans intérêts.